Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré mercredi qu’ils « travaillaient en étroite coopération » avec la Turquie pour aider les exportations de céréales de l’Ukraine.

Dujarric (ONU) a déclaré lors d’une conférence de presse que les commentaires du ministre des Affaires étrangères de Turquie, Mevlüt Çavuşoğlu pour faire sortir le grain de l’Ukraine sans déminage « étaient extrêmement positifs ».

Interrogé par l’Agence Anadolu (AA) si l’ONU a établi des corridors sûrs sans déminage de l’eau autour des ports ukrainiens de la mer Noire, Dujarric a déclaré : « Je peux vous dire que nous avons été en contact très étroit, travaillons en étroite coopération avec les autorités turques sur cette question. »

« Le secrétaire général (Antonio Guterres) est extrêmement reconnaissant de la coopération que nous avons eue avec le président (Recep Tayyip) Erdoğan, le ministre des Affaires étrangères Çavuşoğlu et l’armée turque qui ont travaillé de manière si constructive pour résoudre ce problème », a déclaré Dujarric.

La Russie a déclaré plus tôt mercredi qu’elle pourrait assurer un passage sûr pour les exportations de céréales en provenance d’Ukraine, mais n’est pas responsable des corridors.

« Nous ne sommes pas responsables de l’établissement de couloirs sûrs. Nous avons dit que nous pourrions fournir un passage sûr si ces couloirs étaient établis », a déclaré l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, aux journalistes au siège de l’ONU.

Pour la Russie, pour établir les couloirs, « il est évident que c’est soit pour déminer le territoire qui a été miné par les Ukrainiens, soit pour s’assurer que le passage contourne ces mines », a-t-il déclaré.

Les responsables occidentaux et russes mettent en garde contre une crise alimentaire mondiale en raison de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie.

La Russie et l’Ukraine, principaux exportateurs mondiaux de céréales, ont détenu l’an dernier une part d’environ 30 % des exportations mondiales de blé.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou était prête pour des exportations de céréales sans entrave, y compris les exportations de céréales ukrainiennes depuis les ports de la mer Noire, mais cela nécessite la levée des sanctions pertinentes contre la Russie.

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