Le travail illégal est une pratique courante en Turquie.
Le travail illégal en Turquie est une pratique dangereuse
Gare à tous ceux et celles qui veulent s’aventurer dans l’emploi illégal en Turquie ! Les autorités locales sont de plus en plus efficaces pour retrouver et les sanctionner. Le chômage qui ne cesse d’augmenter encourage les actifs à se tourner vers de telles pratiques.
Dans chaque secteur, nous pouvons rencontrer des travailleurs clandestins. Le nombre de permis de travail offerts aux étrangers pour qu’ils puissent travailler en Turquie n’est pas très élevé. Il est donc probable, qu’il y en ait beaucoup parmi eux qui aient recours à ce genre de délits. Nous ne connaissons pas exactement le nombre d’actifs travaillant illégalement en Turquie, mais nous savons que ce nombre est important. Surtout à Istanbul et la côte égéenne. A cette main d’œuvre illégale locale, s’ajoute les réfugiés en grand nombre venus récemment de Syrie. Leur nombre ne cesse d’augmenter.
Ce qui est nécessaire pour travailler en Turquie
Répétons-le, un étranger a besoin d’un permis de travail pour pouvoir travailler légalement en Turquie.
Une fois le permis de travail obtenu, l’étranger doit se conformer aux exigences du droit du travail turc. La police en Turquie se montre très active concernant ce sujet.
Pourquoi le travail illégal est si répandu en Turquie ?
Il y a de nombreuses causes à cela, citons parmi elles :
- Les jeunes actifs qui viennent en Turquie et qui souhaitent y rester, ont rarement les qualifications requises pour obtenir un permis de travail légal.
- Les actifs qui ne peuvent prétendre appartenir à aucune des catégories de permis de travail disponibles.
- Beaucoup viennent en Turquie pour travailler en toute légalité dans le secteur du tourisme (emploi saisonnier), mais au fur et à mesure de leur expérience ils découvrent qu’ils peuvent gagner mieux en effectuant des emplois illégaux.
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- Les personnes qui viennent travailler en tant que travailleurs saisonniers décident de rester illégalement dans le pays, à la fin de leur période d’emploi légitime. Ces personnes quittent souvent la Turquie en se rendant sur l’île grecque de Kos, puis reviennent afin d’obtenir un permis touristique de trois mois. Ils répéteront cette manœuvre aussi souvent que nécessaire. Cette pratique, bien sûr, est interdite aussi bien pour travailler que pour visiter le pays. Beaucoup parmi eux sont dorénavant arrêtés à la frontière lorsqu’ils tentent de rentrer en Turquie.
- Cette pratique touche également les retraités en Turquie qui constatent qu’il existe des emplois qui peuvent compléter leurs revenus. Ils peuvent travailler, par exemple, en tant que jardiniers ou taxi.
Les multiples dangers
Les dangers de cette pratique sont nombreux :
- Taux de rémunération très bas.
- Absence totale de rémunération pour certains !
- Beaucoup de gens vulnérables sont à la recherche de ce type d’emploi. Malheureusement, ils sont souvent victimes d’abus de la part de des employeurs.
- Arrestation et expulsion des employés illégaux. Interdiction de revenir sur le territoire turc. Une notification sur le passeport indiquera que vous avez été expulsé du pays.
- Vous ne bénéficierez pas de la sécurité sociale ainsi que du système médical.
- Vous devrez régler une pénalité importante. Dans le cas inverse, la justice saisira l’ensemble de vos biens en Turquie ainsi que votre compte bancaire.
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